Les jeux vidéo Billet 4 (semaine 8)

L’univers virtuel nous permet de s’échapper dans un monde où l’on voudrait vivre. C’est souvent un endroit fantastique, mais qui a des bases réalistes. Certaines personnes peuvent passer plusieurs heures sur leur ordinateur ou console de jeu sans se rendre compte que le temps file. Au bout de cela, que nous reste-t-il? Dix pour cent des enfants dans le monde sont accroc aux jeux vidéo et passe plus de sept heures par jours devant un écran. (Zafar : 2010) Ces enfants passent environ 40 heures par semaine devant des écrans ce qui représente un emploi à temps plein. Évidemment, il y a un problème de surconsommation. Par contre, je crois que les jeux vidéo peuvent nous procurer un moment de détente et ils peuvent être bénéfiques. Que ce soit pour se divertir lors d’une soirée entre amis ou pour se changer les idées parce que nous sommes enfermés dans une solitude maussade lors d’une journée pluvieuse, les jeux vidéo créer un univers échappatoire pratique.

 

Pour ma part, je suis un partisan de la série Grand Theft Auto. Vous connaissez surement ce jeu qui nous présente un univers réel avec des personnages au physique réel. Vous incarnez un personnage qui se retrouve toujours au centre de litige mafieux. Vous pouvez vous déplacer comme bon vous semble dans différente mappe. En général, Rock Star Games, les créateurs de GTA, essaient de reproduire de façon réelle les villes qu’ils copient dans leur jeu. Ce monde nous permet donc d’expulser cette rage réprimée lors de la journée. Le soir vous arrivez de l’école ou du travail et vous êtes frustré parce que la journée s’est mal déroulée. Vous vous plongez dans ce faux univers aux allures réalistes sans conséquence réelles suite à vos actes. Vous pouvez créer des accidents, bousculer des piétons, achetez une arme à feu et vous en servir, etc. C’est un excellent exutoire pour défouler sa frustration, et ce sans blesser personne dans la vraie vie.

 

Je crois que ce genre de jeu empêche des gens de se défouler dans le monde réel. Au lieu de causer des accidents par un excès de rage dans le trafic sur une autoroute congestionnée, on attend d’être rendu à la maison pour se défouler dans ce monde fictif, mais qui nous parait si réel. Les réactions sont pratiquement semblables à celles de vrais humains. Ce qui permet donc de voir réagir les personnages à nos coups d’éclat sans les blesser ou les tuer réellement. C’est une façon civilisée de se défouler. Jamais je n’oserais blesser volontairement quelqu’un dans la vraie vie, mais parfois dans ces jeux, je peux y prendre gout, car je sais que ce n’est pas à un vrai être humain que je le fais subir.

 

À Winnipeg on a acheté une collection de jeux vidéo dans une prison pour divertir les prisonniers qui ont un bon comportement. Non seulement c’est un système de récompense pour les bons prisonniers, mais en plus c’est un défoulement pour eux. S’ils se défoulent dans les jeux vidéo, peut-être seront-ils plus passifs dans la vie de tous les jours? Ce sont des jeux comme NBA, GTA, Wii Fit sont disponibles. (King : 2012) Ces jeux leur donneront peut-être le goût de cesser leurs activités criminelles dans le monde réel et s’ils en ont vraiment besoin, ils pourront les transposer avec leur avatar dans un monde fictif. Bien sûr ceci est une utopie, mais il est toujours permis de rêver. Ce serait, je crois, le meilleur usage pour les jeux vidéo si cette utopie pouvait devenir réelle.

 

 

Bibliographie

 

King. Tamara, 2012, Winnipeg Sun web site, << Video games in jail baffles >>, (en ligne) URL : http://www.winnipegsun.com/2012/09/28/video-games-in-jail-baffles (page consultée le 25 octobre 2012)

 

Zaphar. Amina, 2010, CBC News web site, << Video game addiction : does it exist?>>, (en ligne) URL : http://www.cbc.ca/news/health/story/2010/09/13/f-videogames-addiction-health.html. (page consultée le 25 octobe 2012)

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